Le Réseau des Femmes et Développement, membre du comité de pilotage a participé le 13 septembre 2023 au bureau de Plan International Lomé à la deuxième réunion du comité de pilotage (COPIL) du projet de renforcement de la Société Civile pour la promotion de la gouvernance participative avec Plan International et autres parties prenantes.
Les objectifs du comité de pilotage sur le projet
L’objectif général
Le comité de pilotage du projet « renforcement de la société civile pour la promotion de la gouvernance participative » a pour objectif principal d’assurer l’orientation, la supervision globale, le progrès de mise en œuvre de qualité du projet et de veiller à l’assurance qualité dans le respect des procédures et engagements contractuels pour une réalisation réussie du projet.
Les objectifs spécifiques
II s’agit de façon spécifique, de :
- Donner des orientations stratégiques dans la mise en œuvre du projet;
- Approuver le plan de travail, le budget et le bilan, le rapports des périodes;
- Examiner les progrès de la mise en œuvre des activités;
- Présenter les défis et proposer des solutions et recommandations à l’endroit de l’équipe de mise en œuvre;
- Signer le cadre de fonctionnement.
Les parties prenantes du projet
Les parties prenantes et membres du comité de pilotage à cette rencontre sont entre autres l’Union Européenne.
Sa Représentante déclare que le projet doit prendre en compte l’approche "inclusion participative" et ne doit laisser aucune cible pour compte, en particulier les femmes, les enfants et les personnes en situation de handicap.
Evoquant la présence de la Faitière des Communes du Togo à la rencontre, elle souligne que l’implication des communautés à la base dans le processus de développement est gage de développement durable des Communes voire du pays.
La Représentante du Ministère de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et du Développement des Territoires déclare que la participation citoyenne au processus de développement est un outil de démocratie qui vise à créer des cadres de dialogue sur les questions d’intérêt collectif.
Pour un développement intégral, les politiques publiques doivent prendre en compte les besoins réels des communautés. Ainsi, l’adhésion des citoyens aux politiques de développement est indispensable pour la promotion de la gouvernance participative et inclusive.
Plan International souligne que l’engagement de toutes les parties prenantes du projet dans la gouvernance participative et inclusive est un moteur de développement. Il prend pour exemple, la collaboration entre les Organisations de la Société Civile et les Communes dans le cadre de l’élaboration des Plans de Développement Communaux (PDC), la participation au processus budgétaire, le Contrôle Citoyen de l’Action Publique .
Pour la Fédération des Organisations de la Société Civile (FODES) et le RECOSAD constitué du Réseau des Femmes et Développement (REFED), du Conseil Préfectoral de la Jeunesse de Tône et de la Fédération des Associations des Personnes Handicapées (APHMOTO), l’engagement à la réussite du projet est un défis majeur pour la promotion de la gouvernance participative et inclusive, facteur de développement durable des Communes de la région des Savanes.
Les différents points abordés
Présentation du niveau de mise en œuvre et défis de l’année 1
16 grandes activités ont été menées. Elles ont porté sur la formation des agents des Mairies, des Organisations de la Société Civile (OSC) et des élus locaux sur les droits humains. A cet effet, les membres du REFED ont été outillés à travers la thématique Défense des Droits Humains; étant partie intégrante de ce domaine d’intervention.
Le projet pilote a pris en compte la question de l’implication des OSC dans l’élaboration des Plans de Développement Communaux (PDC) et celui de leur participation aux processus budgétaires.
Le REFED étant représenté dans les 7 Préfectures des Savanes, a été associé aux différents processus, afin de mieux contribuer à la prise en compte des besoins réels des populations cibles, en particulier ceux des femmes et des jeunes filles dans les différentes planifications.
Les activités dudit projet ont aussi pris en compte le Diagnostic Organisationnel des OSC (32) afin de déterminer leurs forces et faiblesses pour impacter efficacement les actions sur le terrain, plus précisément celles des Communes dans le processus de gouvernance participative et inclusive.
C’est dans cette perspective que le REFED a bénéficié d’un Diagnostic Organisationnel qui lui sert d’orientation dans les propositions et plaidoyers en matière de renforcement de capacités du personnel.
Enfin les activités de la première année du projet ont pris en compte le renforcement de capacités des élus locaux, la sensibilisation des populations des différentes Communes de la Région sur le Contrôle Citoyen de l’Action Publique (CCAP), afin de mieux impacter les actions d’intérêt général pour un développement intégral et durable. Au total 1257 personnes ont été formées pour la première année.
Présentation du plan d’action prévisionnel de l’année 2 et signature du cadre de fonctionnement
Les activités de l’année 2 prendront en compte le renforcement des capacités des 32 Organisations de la Société Civile sur les thématiques "Lutte contre la Corruption", "Evaluation à mi-parcours", "Diagnostic des différentes organisations" et Rôle du comité de pilotage".
- Signature du cadre de fonctionnement
Les différentes parties prenantes ont signé le cadre de fonctionnement à savoir, l’Union Européenne, la Faitière des Communes du Togo, le Ministère de l’Administration Territoriale de la Décentralisation et du Développement des Territoires, Plan International Togo, la FODES et le RECOSAD.