Du 18 au 23 mars 2024, une session de formation des jeunes s’est tenue dans les préfectures de Tône, Kpendjal, et Kpendjal-Ouest, dans le cadre du projet “Appui à la résilience aux conflits des communautés du Nord Togo – Région des Savanes”. Cette initiative vise à renforcer la capacité des jeunes à promouvoir la non-violence et la résolution pacifique des conflits au sein de leurs communautés.
Chaque étape de cette session de formation a été marquée par une cérémonie d’ouverture présidée par les autorités préfectorales, soulignant l’importance de la cohésion sociale et encourageant les jeunes à s’engager sérieusement dans cette formation. L’objectif principal est de former 60 jeunes leaders pour qu’ils deviennent des promoteurs de la non-violence, sensibilisant ainsi leurs pairs à la culture de la paix et à la résolution pacifique des conflits.
La première partie de la formation a porté sur la compréhension de la violence et de la non-violence, ainsi que sur leurs applications dans différents contextes. Selon l’OMS, la violence est définie comme l’utilisation intentionnelle de la force physique ou de menaces contre autrui, entraînant des traumatismes ou des dommages psychologiques. En revanche, la non-violence est une philosophie et une pratique qui privilégie la résolution pacifique des conflits, reposant sur le respect de la dignité de chaque individu, la compassion et la communication empathique.
La gestion et la résolution pacifique des conflits ont également été abordées lors de la formation. Les participants ont identifié divers types de conflits dans la région des Savanes, tels que les conflits fonciers, ethniques et électoraux, et ont discuté des moyens de les prévenir et de les résoudre de manière pacifique. Des témoignages ont illustré l’importance du dialogue et de la médiation dans la résolution des conflits, qu’ils soient d’ordre communautaire ou familial.
Les participants ont été invités à réfléchir sur les différentes applications de la non-violence, tant au niveau individuel que collectif. Des exercices pratiques ont été menés pour explorer les niveaux de mise en œuvre de la non-violence et pour trouver des solutions aux défis rencontrés dans leurs communautés, notamment en ce qui concerne la cohabitation avec les déplacés.
En conclusion, cette session de formation a permis aux jeunes leaders des préfectures de Tône, Kpendjal et Kpendjal-Ouest de renforcer leurs compétences en matière de promotion de la non-violence et de la cohésion sociale. Ils sont désormais équipés pour sensibiliser et mobiliser leurs communautés autour de la culture de la paix et de la résolution pacifique des conflits, contribuant ainsi à bâtir un avenir plus harmonieux et inclusif pour tous les habitants de la région des Savanes.
Témoignages
- La gestion communautaire de forage situé dans la cour d’une école à Ogaro-centre pose un problème entre les enseignants de cette école et la population riveraine. Non seulement les enseignants imposent à la population des horaires d’approvisionnement en eau, une contribution financière mensuelle mais bloquent l’accès du forage de vendredi soir au lundi matin. Ceci constitue un mécontentement de la population surtout la jeunesse qui prévoit sauter les verrous et donner accès à tous.
Pour la formatrice, agir de la sorte est un acte de vandalisme et incivique. Il faut faire recours au dialogue - Les disputes conjugales quotidiennes d’un couple crées des nuisances sonores et empêche l’entourage de jouir d’une quiétude. Pour ce cas il est conseillé de signaler aux autorités compétentes pour gérer ces conflits que de faire soi-même la justice couple à résoudre.